En France, alors que les nouvelles recommandations pour ce qui concerne l'allaitement des femmes vivantes avec le VIH viennent d'être publiées, aux Etat-Unis, l'Académie de pédiatrie ouvre à l'allaitement avec une charge virale indétectable.
«Les médicaments sont si efficaces maintenant et les avantages pour la maman et le bébé sont si importants que nous en sommes à un point où il est important de prendre cette décision», a affirmé le Dr Lisa Abuogi, experte pédiatrique en VIH à l’Université du Colorado et auteure principale du rapport.
Selon l'OMS, depuis 2010, les femmes séropositives des pays en développement doivent d’allaiter leurs nourrissons en ayant accès à un traitement antirétroviral. Les directives ont évalué le risque que les nourrissons contractent le VIH par l’allaitement maternel et le risque que des bébés meurent de malnutrition, de diarrhée et de pneumonie dans les endroits où des substituts sûrs au lait maternel ne sont pas disponibles.
Dans les pays développés, en revanche, les experts ont recommandé de ne pas allaiter au sein, car la large disponibilité d’eau potable, de préparations pour nourrissons et de lait maternel pourrait éliminer le risque de transmission du VIH.
Cette politique des deux poids et deux mesure ne convainque pas les femmes :
«Je ne comprenais pas pourquoi ma sœur qui vit dans un endroit comme le Kenya, qui me ressemble avec la même couleur de peau brune, avait la possibilité d’allaiter et comment mon choix était catégoriquement supprimé», dit une femme.
Nous suivons de près l’avancée des recommandations en France et on vous renvoie à nos podcasts si vous voulez approfondir le sujet.
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