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06.12.2013

AMP : pas de raison que ça aille plus vite pour les séropositifs selon Jean-François Delfraissy

Jean-François Delfraissy

Sandra : Pour les couples concernées par le VIH qui souhaitent faire un bébé plusieurs méthodes s’offrent à eux la procréation naturelle par exemple, donc là pour résumer, c’est grâce au traitement que le bébé est protégé du VIH ainsi que le partenaire s’il est séronégatif. Il y aussi la PMA, la procréation médicale assistée. Et pour les séropositifs, c’est difficile, les délais d’attente sont très longs rien qu’à Paris alors en province c’est encore plus long. Est-ce que le rapport Morlat recommande qu’il y ait plus de services d’AMP qui prennent en charge les personnes séropositives ? J’ai posé la question à Jean-François Delfraissy.

Début de l’enregistrement.

Jean-François Delfraissy : Les données qu’on a montrées que malheureusement la PMA reste en 2013 une aventure difficile pour les couples, qu’ils soient séropositifs ou non séropositifs. Et il n’y a pas de raison d’ailleurs que les séropositifs aillent plus vite que les non séropositifs. Je renvoie ça aux associatifs, c’est long, c’est difficile et ça reste une course d’obstacles.

Fin de l’enregistrement.

Sandra : Moi quand il m’a répondu ça, j’ai pensé à tous les couples qui passent par l’AMP et en gros il dit que vous soyez séropositif ou pas, c’est la même chose. Mais moi je me suis dit non ce n’est pas vrai parce que ce n’est pas tous les hôpitaux qui prennent en charge les personnes séropositives. Qu’en penses-tu Daniel ?

Daniel : Je trouve ça un petit peu… là on se désintéresse de la personne et de son projet d’enfant dans ce type de réponse. Je pense que les conséquences psychologiques du fait de la maladie ne sont pas les mêmes que dans un problème de procréation classique. La preuve, certains hôpitaux ouvrent deux services différents, deux laboratoires différents un pour les problèmes de fertilités et l’autre pour les problèmes de maladies infectieuses. Ça montre quand même qu’il y a une différence dans le traitement que ce soit au niveau psychologique qu’au niveau des examens au laboratoire ou autre.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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