Découvrez un festival coloré à Aubervilliers

Lucas: Thomas Pasqual qui est le coordinateur du festival d’Aubercail qui a lieu du 20 au 24 mai 2014 à Aubervilliers.

Thomas: Oui c’est la semaine prochaine. Ça commence mardi prochain et ça dure jusqu’au samedi. C’est un festival de Chanson, festival de chanson dans toute sa diversité parce qu’on le rappelle la chanson n’est pas un style musical. C’est un mode d’expression qui peut se conjuguer avec tous les styles de musiques les chansons à l’ancienne, piano voix, rap rock, reggae tout ce que vous voulez.

Gérard Pitiot: Des chants christianisant.

Thomas: Exactement la chanson avec plus ou moins de neurones. Alors nous on fait de la chanson à neurones, enfin on essaye.

Gérard Pitiot: Deux c’est pas mal.

Thomas: On a deux neurones: Thomas et Gérard Pitiot au moins. Depuis le début de l’émission on écoute on a parlé du droit des migrants, on parle du VIH, on parle de plein de choses qui n’ont a priori rien à voir avec ce qu’on fait nous. On a un petit festival de chanson sans prétention, mais j’ai l’impression que c’est ça la chanson, c’est qu’elle est à l’écoute de son monde, du monde actuel. Si la chanson ne tient pas compte de tout ça elle n’a rien à dire. On a parlé poésie aussi évidemment. C’est le monde qui vit, c’est le monde qui rêve. On parlait du droit des migrants, dans la soirée on a un mec qui s’appelle Gilles Roucaute, on a mis une chanson de lui sur notre site qui s’appelle « tu veux vivre ». Il est accompagné par un mec qui s’appelle Yahd Elyes au oud c’est un duo qui parle des migrants qui veulent vivre. Le refrain c’est tu veux vivre et tu vivras.

Sandra: C’est un peu un festival citoyen.

Gérard Pitiot: Oui c’est plus dans cette direction, ce n’est pas de la chanson divertissement. On n’est pas dans du karaoké.

Thomas: Il y a de tout. C’est pour faire la fête, pour réfléchir les deux en même temps.

Sandra: Comment on fait pour y aller? C’est où?

Gérard Pitiot: En bateau.

Thomas: C’est vrai.

Sandra: Ha ce n’est pas une blague

Gérard Pitiot: À Correntin Cariou.

Thomas: Le festival a lieu à la porte d’Aubervillers. De l’autre côté du périphérique. Vous avez plusieurs moyens d’y aller, il n’y a pas de station de métro Porte d’Aubervillers. Il faut prendre soit la 12 station front populaire, nouvelle station magique, ou alors la ligne 7 à Correnti Cariou et là il y a une navette gratuite sur le canal Saint-Denis, qui est juste derrière le périphérique. C’est la navette gratuite du nouveau centre commercial Millénaire qui vous emmène au pied du chapiteau Magic Mirror.

Sandra: C’est gratuit? C’est payant?

Thomas: C’est payant mais on est l’un des festivals les moins chers de France.

Gérard Pitiot: Du monde!

Sandra: Ça on ne sais pas. On le dit, on n’a pas peur?

Thomas; C’est 13€ la soirée pour les pleins tarifs et c’est 8€ pour les chômeurs, les intermittents du spectacle les étudiants et 5€ pour le RSA. Et il y a des passes de 3 jours, 5 jours. On fait à bouffer il y a un bar tenu par des bénévoles. On essaye de faire bon et pas cher.

Gérard Pitiot: On boit du vin bio!

Sandra: Attention! Pour tous ceux qui hésitaient à venir on boit du vin bio. Venez. Un festival à ne pas manquer donc allez-y. C’est l’occasion de rencontrer des personnes. On y fait des échanges. Est-ce que c’est comme la fête de l’huma?

Gérard Pitiot: On boit moins. L’idée est intergénérationnelle ça va de chanteurs comme Graeme Allwright qui a 87 ans jusqu’à des chanteuses comme Jeanne Garot qui a 32 ans. Les générations sont mêlées. Il y a aussi du spectacle pour enfants il y a deux matinées jeune public.

Thomas: Il y a la compagnie « Jolis mômes » qui vient faire un spectacle théâtre musical. « Jolis mômes » c’est un peu les voisins eux ils sont un peu à la belle étoile. Ça fait plaisir de les accueillir. Ils viennent faire un spectacle pour expliquer la révolution expliquée aux enfants. C’est un spectacle liberté, égalité et fraternité. C’est un chouette projet qu’ils ont donc on est contents de les accueillir. On a aussi une chanteuse qui s’appelle Marie Tout Court avec un spectacle, le « Va-va Janet ». Il y en a pour tous les âges.

Sandra: Donc ludique et instructif c’est pas mal.

Thomas: Il y a vraiment de tout puis au niveau des styles musicaux c’est très varié il y a du gros blues avec Bill Deraime.

Sandra : Ça va plaire à Lucas.

Thomas: Oui un ancien qui va plaire à Lucas, je savais que ça plairait à Yann mais il n’est pas là, on le verra ce soir-là j’imagine. Il y a des chansons plus electro avec un mec comme Féloche. Avec un set qui bouge pas mal. Il y a Gérard Pitiot.

Gérard Pitiot: Et puis il y a un hommage à Jean Ferrat avec douze artistes, toutes générations de Francesca Solleville qui a plus de 83 ans.

Thomas: Je suis désolé mais tu as dévoilé son âge à la radio.

Gérard Pitiot: Michel Bühler et des gens beaucoup plus jeunes dont une chanteuse martiniquaise Claudine Pennont qui est la fille d’Edy Pennont qui découvre l’univers de Jean Ferrat en proposant un truc tout à fait particulier. Les gens vont être surpris par cette interprétation. Il y a aussi Imbert Imbert un jeune chanteur punk à la contrebasse, Julie Rousseau… enfin il y a énormément d’artistes.

Sandra: On approche de la fin de l’émission je vous propose que l’on passe un de vos titres. Lequel on met? Je déménage?

Gérard Pitiot: Je ne sais pas, c’est Lucas qui choisit.

Lucas: Une vieille chanson à moi.

Sandra: Ha… je ne l’avais pas programmée il fallait le dire.

Lucas: Alors on déménage.