Début de l’enregistrement.
Sandra : Aujourd’hui, je suis avec Ben à la Maison des familles à Paris. Il est là pour nous parler du projet Maroc. Normalement le projet Maroc, on avait dit à l’émission qu’une fois par mois on aurait droit à un compte-rendu. Finalement, ça n’a pas pu se faire. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Ben : Ce qui s’est passé, vous savez, c’est comme le VIH, il mute de congrès en congrès. Puis il faut laisser le temps au temps, marche par marche on construit, on fait des bébés et nous nos bébés c’est de promouvoir l’éducation populaire et aujourd’hui on consolide nos relations avec le bébé qui naît du Comité des familles de France. Je remercie le Comité des familles de France et les malades, les familles de nous soutenir même si le temps n’est pas le même, nous sommes là tous ensemble dans la même lutte.
Si on a décidé de s’implanter au Maroc c’est aussi parce que le Maroc est un pays d’échanges et qui va promouvoir et qui promeut à travers ses activités, une prise en charge globale tenant compte de tous ses frères africains. Maintenant si vous venez au Maroc, vous appelez l’ALCS, vous appelez le Comité des familles, nous sommes là pour vous accueillir.
Le local se situe en lieu semi-urbain. On n’a pas voulu refaire de l’autosupport dans les grosses villes comme Paris, Casablanca. On s’est dit, ils sont bien lotis eux, nous on va travailler sur la dimension semi-urbaine et en même temps continuer à impulser des politiques de santé publique qui répondent aux réalités locales. Ce qu’on propose, rassemblez vos idées et le peu de moyens qu’on a parce que pour l’instant c’est de la poche de certains adhérents, on essaye de rassembler la convivialité à travers les repas, à travers nos sorties et à travers les ateliers qui vont promouvoir aussi parce que la dimension, nous on s’est dit attendez, on n’est pas dans l’assistance, on est en capacité de faire.
On n’aimerait pas tomber dans certaines dérives de la pratique sociale ou sanitaire, je ne sais pas comment je peux dire, mais on mène un atelier aujourd’hui qui est la diffusion d’un questionnaire sur qu’est-ce que vous avez besoin vous, réellement, concrètement, vous les familles. Il va passer dans les hôpitaux et on a pris l’hôpital à Casablanca, centre universitaire.
Fin de l’enregistrement.
Sandra : Ben au micro de l’émission de radio Vivre avec le VIH qui nous parle du projet Maroc. Ça met du temps mais maintenant ils ont quand même réussi à ouvrir un local dans la ville de Berchid. Ils ont envie de faire les choses bien et donc ils prennent leur temps pour mettre les activités en place. Il y a quand même déjà quelques repas qui s’organisent, quelques sorties. Tina qu’en penses-tu du parcours que les familles ont pu réaliser ?
Tina : C’est tout à fait dans l’idée de l’association d’autosupport, qui est le Comité des familles. Le fait qu’il puisse avoir des, comme tu dis, des petites antennes en France par les correspondants et à l’international, c’est une très bonne chose. Je pense que c’est aussi la bonne manière de faire, c’est-à-dire commencer par recueillir les besoins, parce que c’est de cette manière qu’on peut construire le plus efficacement les bonnes actions à mettre en place. Et puis, parallèlement des activités conviviales, des sorties. C’est rassembleur et on sait à quel point il faut au moins un petit nombre de personnes pour pouvoir faire des choses. Quand on est seul, on s’épuise. Donc je pense que le but de Ben c’est effectivement de créer un petit groupe de personnes qui ensuite l’aideront à mettre en place les différentes activités et puis on est en tout cas toujours là pour donner nos conseils et aider de la meilleure manière qu’on peut à distance pour ce projet au Maroc.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
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