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17.04.2014

Des nouveaux traitements pour les personnes séropositives au VIH2

Sandra : Il y a des nouveaux traitements qui apparaissent pour les personnes séropositives, mais du coup pour les personnes qui sont VIH2, est-ce qu’elles sont concernées par ça ?

François Simon : Tout à fait. Elles sont concernées au premier plan parce que justement, je vous ai parlé de la puissance des inhibiteurs de protéase, on travaille énormément pour choisir quelle est la meilleure parce que toutes ne sont pas aussi actives sur le VIH2. Surtout des inhibiteurs de l’intégrase puisque Francis prend un inhibiteur de l’intégrase, il l’a dit, peut-être sans le savoir mais il prend un inhibiteur de l’intégrase et qui marche très bien sur le VIH2. Ce qu’il faut savoir, le VIH2, Francis avait l’air un petit peu de se dire c’est moins grave que le VIH1. C’est effectivement une évolution plus lente mais en revanche il y a un petit point négatif qu’il faut aborder et pour lequel il faut que les auditeurs soient bien informés, lorsque que vous êtes infecté par un VIH2, certes l’évolution va être beaucoup plus lente mais la réponse au traitement sera moins satisfaisante que celle, lorsque vous êtes infecté par un VIH1. Pourquoi ? Parce que justement cette évolution lente fait que les interventions thérapeutiques sont différées mais que la sale bête, ce sale virus VIH, qu’il soit 1 ou 2, il a fait son oeuvre, il a commencé à détruire de manière lente mais de manière très efficace le système immunitaire. Et ce qui fait que les patients, maintenant bien évidemment on a appris à traiter les patients VIH2, on les traite beaucoup plus tôt que ce qu’on faisait avant. Mais il faut savoir que les patients qui ont été, qui ont évolué très longtemps dans le VIH2 et qui sont descendus à des chiffres de CD4 très bas, ça va être plus difficile pour eux pour remonter la pente.

Sandra : Jean-Marc, tu avais une question ?

Jean-Marc : Il a répondu, c’était de savoir, à partir du moment où on détecte une personne qui a le VIH2, pourquoi on ne le traite pas tout de suite même si c’est beaucoup plus long…

François Simon : C’est ce qu’on fait bien évidemment maintenant. On conseille de traiter comme pour le VIH1. De toute façon on le sait tous autour de cette table, on va aller vers le traitement systématique de la séropositivité pour toutes les raisons qu’on a abordé.

Yann : Si on était tous traités, qu’est-ce qui se passerait ?

François Simon : Et bien on pourrait attendre quelques décennies, de nombreuses décennies probablement pour voir que le virus disparaisse de l’espèce humaine.

Sandra : C’est tout simple en fait.

François Simon : C’est un rêve et ça restera un rêve.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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