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04.10.2013
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#prevention

En Martinique, la prévention VIH se fait en bateau !

Sandra : Le tour des yoles, tout le monde ne connait pas. Pouvez-vous m’expliquer ? Carole montre du doigt sa soeur Valérie (rires). Alors c’est quoi ?

Valérie : Aller, explique Carole, je vais compléter.

Carole : C’est des courses de bateau. Ce sont des yoles, des bateaux vraiment, c’est comme les…

Sandra : Comment est le bateau ?

Carole : Comme les bateaux en Guyane…

Valérie : Les pirogues ?

Carole : Ca ressemble un petit peu aux pirogues et c’est à voile. Ce sont des courses de bateaux qu’ils font, qui sillonnent la baie, qui font le tour de la Martinique.

Valérie : Bah toi tu as participé ! Comment as-tu trouvé ?

Sandra : Je n’étais pas là. Je suis arrivée à la fin, le 4 août. Donc j’ai tout loupé (rires). J’étais dégoutée. Je pensais que j’aurais eu le temps de voir, mais en fait je n’ai rien vu du tout. J’ai vu qu’à la télé, je suivais.

Valérie : Cette année c’était très bien. J’ai bien apprécié. Disons au départ sur le tour et puis au milieu du tour à l’hôpital (rires). Parce que quand même il faisait très chaud cette année. On n’a pas eu vraiment de pluie. C’est l’événement à ne pas louper. Ce serait bien tous ceux qui sont en métropole qui veulent bien voyager, ce serait bien de voyager à cette période parce que c’est une période où c’est la fiesta totale sur les communes. Certaines personnes vont préférer le foot, mais moi c’est vrai…

Carole : C’est comme la course cycliste. C’est à chaque…

Valérie : Mais alors que là c’est sur mer (rires).

Sandra : Mais donc, pourquoi es-tu partie à l’hôpital ?

Valérie : Parce qu’en fin de compte ma tension est montée. Je faisais 22 de tensions. Il faisait chaud.

Sandra : Malgré le chapeau…

Valérie : Chapeau ça n’a rien servi, ni eau, ni chapeau (rires). Ni dos nu, rien.

Carole : Il faisait 35 degrés.

Sandra : Et toi Carole tu as survécu ?

Carole : Euh le premier jour non (rires).

Valérie : Je pense que toute l’équipe était en syncope. On était fatigué et surtout on partait très tôt le matin. On partait de chez nous à 4h30. C’était chaud chaque jour.

Carole : Chaque commune fermait à 6h. Donc il fallait arriver avant même si on a le pass. On est obligé d’arriver avant pour pouvoir fermer la commune.

Sandra : Pour fermer la commune c’est-à-dire ?

Carole : Fermer, mettre des barrières.

Valérie : Il fallait vraiment avoir un pass pour pouvoir y accéder. Ce n’est pas tout le monde qui est rentré dans la commune. À un moment donné, même si on avait le pass on ne pouvait plus passer.

Sandra : Et à part la fiesta, que faisiez-vous là-bas ?

Valérie : Nous on a fait quand même la prévention puisqu’il y avait la journée de l’hépatite. Donc on a parlé beaucoup des hépatites. On a fait circuler un petit dépliant pour une invitation à faire le premier test, c’est-à-dire le TROD, le test rapide. Ce petit dépliant-là on a eu quand même un bon retour parce que ça nous a permis de voir que notre travail a bien fonctionné sur le tour parce que les personnes retournaient quand même avec ce petit dépliant à l’hôpital ou encore au dispensaire. Ça nous a permis de voir quand même le nombre de personnes qui sont venues après. On faisait la démo du préservatif féminin et masculin et on se rend compte quand même sur les stands quand même qu’il y a énormément de personnes malgré tout ce qu’on a pu déjà faire, qu’il y a encore énormément de travail à faire parce que les personnes ne savent pas encore comment faire le port du préservatif féminin. Et même les jeunes qui ne savent toujours pas mettre le préservatif masculin.

Sandra : Lequel est le mieux selon vous ? Masculin ou féminin ?

Carole : Moi les deux.

Valérie : Moi je ne peux pas vraiment dire parce que dans le sens où il y a un que je n’ai jamais essayé, mais que je peux vraiment très bien discuté dessus, c’est le préservatif féminin. Mais le préservatif masculin, je n’ai pas vraiment eu l’occasion de l’utiliser. Pour moi il n’y a aucun problème de le porter, de l’utiliser.

Transcription : Sandra Jean-Pierre


Carole et Valérie

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