Johnson : Mon mot de la fin c’est d’abord de dire à toutes les personnes vivant avec le VIH, d’avoir du bon courage. Être infecté n’est pas la fatalité. Il y a des heures qui continuent de courir et nous devons courir avec ces heures. Garder nos projets à court terme, moyen terme, long terme. Nous sommes des hommes comme les autres, il n’y a pas de différence. Dire aussi à tous par rapport à la santé sexuelle qu’effectivement c’est un sujet qui est plus qu’important. Il faut que tout le monde s’y mettent, les professionnels de santé et ceux qui sont bénéficiaires des services de santé, les patients. Que tout le monde essaye de réfléchir à cette question parce qu’il y va du bien de tout le monde si on a une bonne santé sexuelle. La société sera bien, supportera bien et tout le monde y gagne. Merci.
Antigone Charalambous : En tant qu’actrice pour la promotion du concept de santé sexuelle et personnel de la santé psychique et mentale, je vais moi pour le coup avoir un mot de la fin et appeler tous les professionnels qui travaillent dans le domaine de la santé en général à revendiquer et à argumenter auprès de leurs collègues l’importance et la nécessité d’avoir des espaces justement de parole en général et des espaces où la parole sera suffisamment libre pour aborder aussi la question de la sexualité, du sexe ou de la santé sexuelle. Oser. Parce que souvent les professionnels se posent la question mais n’osent pas parce que n’ont pas les arguments ou pensent que la question de la sexualité n’est pas un sujet de santé. Ça l’est aussi, ça ne l’est pas seulement mais ça l’est aussi.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
J’ai même une sexualité
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