Message de Jean-Christophe Marie :
«Hallucinant la dissimulation du médecin sur les vraies causes des changements de recommandation.
Le problème avec Lescure, c’est qu’il ressemble à Gamelin, il n’agit que quand il est sûr , et n’attaque que s’il est en dernière ligne. Quand initier un traitement , M Lescure réponse : 30 pages de blabla et pas un mot sur la raison majeure du changement de recommandation, la non-transmissibilité du VIH sous traitement.
Alors , M Lescure, Icarre ou pas Icarre ?
Le problème c’est que même si Icarre ne marche pas bien, alors qu’on subodore plutôt qu’il marche bien, plus personne n’a vraiment envie d’attendre et encore moins de suivre désormais les conseils prudents ( et surtout prudents pour lui-même ), du Dr Lescure.»
Sandra : Tina, je vais m’adresser à toi puisque tu étais là la semaine dernière quand nous avons écouté quelques interventions de l’infectiologue Xavier Lescure. Que penses-tu du message de cet auditeur ?
Tina : Quand je l’ai lu j’étais surprise. J’étais là à l’émission quand on a écouté les interventions du docteur Lescure. Oui, je comprends, enfin, l’histoire de quand débuter un traitement effectivement il y a la question est-ce que c’est pour l’intérêt du patient ou pour l’intérêt du grand public pour que la personne ne contamine plus. Je pense qu’il y a les deux raisons. Maintenant, oui, j’ai souvent essayé de sonder auprès des différents soignants quelle était la raison prédominante. J’ai aussi essayé de comprendre quel était réellement l’intérêt pour la personne si ce n’est de transmettre son virus mais pour sa santé à elle. J’ai eu des réponses mais bon, ce serait un long débat et je ne suis pas scientifique pour expliquer. Mais donc voilà, je pense que c’est un long débat et c’est peut-être… je ne suis pas d’accord que c’est uniquement pour la non-transmissibilité du VIH qu’on initie précocement un traitement. Après, je pense que dans la pratique, quand la personne n’en a réellement pas besoin pour elle-même car elle contrôle elle-même le virus, j’ai vu que ces personnes-là on ne les met pas sous traitement. Donc je ne sais pas jusqu’où on prend en compte ou non entièrement l’intérêt du patient. Je comprends son interrogation. Sur la question d’ICCARRE, la prudence je pense qu’elle ne vient pas du docteur Lescure mais des autorités, je ne sais pas, l’ANRS qui est impliquée dans cette question d’autoriser ou non ICCARRE. Je sais en tout cas que Leibowitch a fait beaucoup dans ce sens-là et qu’il a eu du mal à être suivi par les autorités que finalement, ça a débouché sur des essais. Ça prend plus de temps. Quand on est séropositif on aime effectivement que les choses avancent plus vite.
Sandra : Merci Tina pour ta réaction. Aux auditeurs de réagir maintenant, sur le site comitedesfamilles.net
Transcription : Sandra Jean-Pierre
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