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15.05.2014

Hommage à la génération sacrifiée des cités par Thomas Pitiot

Sandra : Parlons de votre fils qui est aussi un artiste. Il a vu papa faire et il a fait pareil c’est ça ?

Gérard Pitiot : Pas vraiment, oui, je ne sais pas. Le fait de grandir dans une maison où il y a toujours de la musique et puis…

Thomas : C’est un fils à papa.

Gérard Pitiot : Comme le dit la chanson « Fils à papa ». Il a toujours fait de la musique, il ne s’était pas destiné à ce métier. Il a été étudiant longtemps, il a obtenu des diplômes qui lui permettaient de faire autre chose.

Lucas : Il est militant comme papa.

Gérard Pitiot : Enfin militant non, moi je suis beaucoup moins militant. Lui, il a été militant dans un parti très longtemps. Moi, j’allais dans les partis moins officiels. J’étais dans les associations qui travaillaient sur tout ce qui est écologiste dans les années 80, qui étaient ultra minoritaires.

Sandra : Justement les années 80, on va écouter un titre qui s’appelle Cuillère et cailloux, qui parle de l’époque des années 80…

Gérard Pitiot : Oui, le fléau de l’héroïne dans les cités, tout ce que ça a pu…

Sandra : Avant qu’en France il y ait les seringues en vente libre. Avant, les gens s’échangeaient les seringues entre eux et du coup contamination du VIH et l’hépatite C. Et une hécatombe quoi. C’est la génération sacrifiée. Depuis que les seringues ont été mises en vente libre, il y a eu une diminution de la contamination. Aujourd’hui, ce n’est plus ce mode de transmission qui est prédominant. Donc on s’écoute ça, « Cuillère et cailloux » qui parle de cette époque.

Diffusion du titre Cuillère et cailloux.

Sandra : Un titre qui rend hommage à toute cette génération sacrifiée dans les années 80, contaminé par le VIH et par l’hépatite C parce que le gouvernement français a réagi trop tard en ce qui concerne la mise en vente libre des seringues… je pense que les personnes apprécieront. N’hésitez pas à réagir sur le site comitedesfamilles.net.

Lucas : Un titre du dernier album de Gérard et Thomas Pitiot donc « Père et fils », un titre qui sera peut-être proposé au festival Aubercail.

Gérard Pitiot : Oui, il fait partie du spectacle.

Lucas : Vous allez monter sur scène avec votre fils pour pouvoir chanter, ça fait quoi de chanter avec son fils ? De travailler avec son fils tous les jours comme ça ?

Gérard Pitiot : Ce n’est pas marrant, il me bat (rires). C’est un travail familial mais en fait il est très directif. J’interviens uniquement comme interprète. J’ai écrit effectivement les chansons qui concernent mon album mais il a été à la direction de tout. Je n’ai pas donné mon point de vue sur les arrangements, les choses comme ça.

Transcription : Sandra Jean-Pierre

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