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06.02.2014

Primo-infection chez la femme enceinte : risque de transmission VIH très élevé



Sandra  : Si une femme enceinte fait une primo-infection, est-ce qu’il y a des risques plus importants pour le bébé. Doit-elle vraiment être traitée tout de suite ?

Laurence Morand-Joubert : C’est extrêmement délétère pour la femme d’avoir une primo-infection parce que le risque de transmission il est hyper élevé. Du fait qu’il y a énormément de virus, le risque est vraiment majoré. La primo-infection quand elle est détectée, il faut traiter tout de suite. Donc ce qui est très dur parce qu’à la fois il faut instaurer un traitement rapidement, dire à la personne qu’elle est séropositive, souvent chez les femmes enceintes nous on a eu des cas de viols, des choses comme ça. Donc c’est extrêmement violent comme situation. Situations précaires et tout. Mais je crois que c’est vraiment important pour l’enfant, pour éviter la transmission, qu’on n’arrive pas toujours parce qu’il y a eu quelques cas qui ont été rapportés de transmission lors de la primo-infection. Et donc il faut aussi rappeler que chez les femmes enceintes même si elles sont dépistées au début de la grossesse, chez les femmes qui prennent des risques, il est préconisé de refaire des tests pour justement savoir si elles ne vont pas être contaminées et du coup instaurer un traitement rapide. Et puis contrairement à quelqu’un qui n’est pas enceinte, là le temps est compté. On n’a pas beaucoup de temps pour que la charge virale devienne indétectable, ça part de haut. Tout ça est très anxiogène pour tout le monde. Je crois que c’est vraiment très important de rappeler à la fois ce dépistage qui va être fait parce que trop souvent on le fait au début et puis il y a des femmes qui continuent à prendre des risques et puis elles ne sont pas dépistées. Puis on dépiste parfois à l’accouchement et on se retrouve avec des situations dramatiques et des enfants contaminés qu’on ne devrait plus voir ici comme en Afrique. Parce qu’on a les moyens d’éviter cette transmission.

Transcription : Sandra Jean-Pierre





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