Yann : Je voulais d’abord savoir si tu avais eu des retours par rapport à la semaine dernière ?
Sandra : Non malheureusement et je suis très étonnée parce que je sais qu’il y a plein de personnes qui écoutent l’émission.
Yann : Je suis moyennement étonné parce qu’il est vrai que cette nouvelle molécule dont on parle tant qui n’a pas autant de difficulté à être prise par rapport aux effets indésirables et tout ça. Je parle bien sûr du Solvadi. Pour l’instant, pour s’en procurer c’est très difficile. On sait que les hôpitaux n’ont plus d’argent et c’est un médicament, un traitement qui est très onéreux étant donné que pour les 3 mois de traitement c’est au minimum 54 000 euros. À savoir que le comprimé fait 660 euros. Ça calme beaucoup. Quand on connait la situation économique, la crise mondiale. Donc je me bats, j’ai beaucoup d’espoir parce que je suis très appuyé par mon médecin VIH qui travaille avec l’hépatologue. Je suis très déterminé à me faire soigner mais en l’occurrence absolument pas avec l’interféron. Moi j’aurai besoin de 6 mois de traitement ce qui double encore le coût. Mais le patient doit-il s’occuper des histoires d’argent ? Je suis né en France, je profite d’être né dans un pays riche, pour l’instant c’est accessible. Je me battrai au maximum pour ça. C’est pour ça que si vous avez des témoignages à me fournir, je suis preneur.
Sandra : J’espère que ton appel sera entendu et puis on en parlera à la prochaine émission. C’est le 7 avril que tu dois prendre ta décision c’est ça ?
Yann : Le 7 avril et, mon médecin qui me suit pour le VIH m’a dit qu’il y a quand même une commission qui se réunit pour décider qui est prioritaire sur ces médicaments qui coutent si cher. En tout cas, elle m’a dit qu’elle appuierait le fait que je suis anti-interféron et qu’un patient qui prend un médicament déjà dans l’esprit que ça va être terrible en général, le médicament ne fait pas l’effet souhaité quoi. Donc je peux continuer si tu veux à papoter pendant que tu es au téléphone, vu que tu as eu un appel urgent (rires).
Sandra : Oui ! Mais ce n’était pas l’auditeur qu’on attend. C’est une autre personne. Du coup, excuse-moi, je ne t’ai pas écouté.
Yann : Ce n’est pas grave. Mais les auditeurs l’ont fait (rires). Non, je disais que, enfin je ne vais pas répéter mais moi j’ai besoin de 6 mois donc c’est vraiment très lourd pour les hôpitaux et tout ça mais le médecin traitant a bien dit qu’il allait appuyer sur le fait que je suis anti-interféron. Donc c’est vrai que donner un médicament quand la personne n’est pas prête à le recevoir, c’est souvent un échec.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
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