Début du micro-trottoir
Danielle : J’ai 74 ans passés, et je suis retraité.
Jean-Marc : 66 ans, chômeur.
Farid : 40 ans, salarié.
Émilie : 20 ans et je suis en formation prothèse dentaire.
Lucas : Pourquoi avez-vous ou n’avez vous pas regardé le Sidaction ?
Danielle : Parce que j’étais occupée et je n’y ai même pas pensé. Je ne pense pas que j’aurais regardé. Je n’aime pas beaucoup ces émissions.
Jean-Marc : Parce que je n’ai pas la télé.
Farid : Parce que j’avais d’autres choses à faire.
Émilie : Je n’ai pas regardé parce que je n’étais pas forcément là à ce moment-là, disponible.
Lucas : Pourquoi donnez-vous ou ne donnez-vous pas au Sidaction ?
Danielle : Je ne donne pas régulièrement, je donne de temps en temps parce que c’est une cause qui m’intéresse quand même, qui me touche.
Jean-Marc : Je ne donne pas à Sidaction parce que je n’approuve pas l’utilisation de l’argent que je donnerai éventuellement.
Farid : Je n’ai jamais donné, je ne vais pas vous mentir. Pour le Sidaction on a participé, on a acheté des petits rubans, etc. Chacun participe comme il peut.
Émilie : Je ne donne pas parce que comme je suis étudiante, je n’ai pas forcément les moyens de donner à des associations.
Lucas : Selon vous, combien de temps peut-on vivre avec le VIH ?
Danielle : Longtemps si on est suivi. Maintenant on peut vivre une vie complète avec le VIH.
Jean-Marc : Si on a le traitement, on peut vivre dans des conditions difficiles mais on peut vivre à peu près aussi longtemps que les gens qui ne sont pas infectés.
Farid : Pour moi, il n’y a pas de temps, pour moi ça dépend du physique de la personne je pense. Après on connait des personnes qui ont vécu avec des maladies. Maintenant je sais qu’il y a des nouveaux traitements qui sont sortis, il y a des gens qui vivent plus longtemps. À mon avis, on peut vivre jusqu’à la fin de sa vie.
Émilie : C’est une maladie comme les autres quoi on va dire.
Lucas : Connaissez-vous les modes de transmission du VIH/Sida ?
Danielle : Oui, par voie sexuelle, par piqûre… pour les drogués, des piqûres non… sales.
Jean-Marc : Les modes de transmission c’est par échange de sang, par exemple dans la baise ou de sperme. C’est de mère à l’enfant et puis le troisième c’est par les fixe.
Farid : Bah déjà Sidaction c’est fait pour sensibiliser les gens à porter le préservatif donc déjà le mode de transmission si on ne met pas le préservatif, etc. Le sang, la salive. Bon après voilà, sexuel, oral, il y a plein de trucs.
Émilie : Par relations sexuelles, transmission par le sang et je crois que c’est tout.
Lucas : Pourriez-vous vous mettre en couple avec une personne infectée par le VIH ?
Danielle : Ce n’est pas une question de maladie, c’est une question d’amour. Donc ça n’a rien à voir.
Une personne qui passait par là : Ah si !
Danielle : Bah moi si, je pourrais. Si j’aime la personne, oui.
Une personne qui passait par là : Pour vous infecter et avoir vos enfants qui auraient le Sida ?
Danielle : Mais pourquoi ? Je me protègerais, je ne serais pas infectée.
Jean-Marc : Franchement, je n’en sais rien. Ça dépendrait de la personne.
Farid : Franchement, si ça arrive dans la vie, que je ne sais pas, ta femme ou toi ça t’arrive, ça peut arriver à tout le monde. Nul n’est à l’abri. Mais se mettre avec quelqu’un non.
Émilie : Oui parce qu’aujourd’hui c’est traité et on peut très bien avoir une relation avec une personne qui le VIH/Sida sans avoir le VIH/Sida aussi.
Fin de l’enregistrement.
Sandra : Un micro-trottoir réalisé par Lucas Vitau dans le parc de… je ne sais plus ! Quel parc déjà, à côté de l’association ?
Lucas : Le parc de Belleville.
Sandra : Voilà ! De Belleville. Le nom m’échappait.
Yann : Il reste quelques réactions…
Sandra : C’est ça. Alors attention. Il y a des grosses erreurs. Non, le VIH ne se transmet pas par la salive. Les 4 modes de transmission c’est par les relations sexuelles, de la mère à l’enfant, par échanges de seringues et par transfusion sanguine. Et bien sûr, quand on dit de la mère à l’enfant maintenant il faut savoir que le risque de transmission quand on est bien suivi, quand la maman prend son traitement est de moins de 1%. Donc quasi nul. On voit qu’il y a encore du boulot. Yann, as-tu regardé le Sidaction ?
Yann : Alors non, l’émission en elle-même, je n’ai pas regardé. Mais comme c’est sur une durée de 2-3 jours, c’est vrai que sur tous les écrans tu as quand même le logo, tout ça. Donc ça, moi je trouve ça très bien. Et puis récolter des fonds, rappeler que la maladie, les avancées, tout ça. Ce n’est pas moi qui vais cracher là-dessus. C’est sûr. Après, je ne sais pas la redistribution et tout ça, je ne m’en occupe pas mais c’est une action plutôt qui fédère.
Sandra : Donc, tu as déjà donné à Sidaction ?
Yann : Non, je n’ai jamais donné à aucune association je crois bien. Parce que, que je gagne 3000, 6000 ou 9000 euros j’ai du mal à aller à la fin du mois (rires). Non, puis comme tu le sais, je ne vais pas ici me passer la pommade, m’autocongratuler, je donne pas mal de temps directement aux gens. C’est plus ma formule. Je suis dans le direct.
Sandra : Ok, dans l’action. Dites-nous chers auditeurs si vous, vous avez donné ou pas à Sidaction. On aimerait bien connaître votre avis sur cette association et puis que pensez-vous des réactions des personnes, ça aussi ce serait intéressant à découvrir.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
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