Sandra : Focus sur les IST. IST ça veut dire quoi Daniel ?
Daniel : Infection sexuellement transmissible.
Sandra : Waw, tu es trop fort ! Bravo
Yann : Bravo Daniel.
Sandra : Chaque semaine, nous nous intéresserons à une IST. Il y a le VIH mais il y a aussi les autres. Et déjà ensemble on a parlé de deux IST, pouvez-vous nous rappeler lesquels Yann et Daniel ?
Yann : La chaude-pisse.
Daniel : La blennoragie.
Sandra : Oui. Et la deuxième ? Tu n’étais pas là Daniel.
Yann : Moi, j’étais là ?
Sandra : Oui. C’était la semaine dernière, ça commence par un « h ». C’est l’hépatite B.
Yann : Ah ! C’est marrant je voyais l’hépatite mais…
Antigone Charalambous : Je pensais à HPV, les papillomavirus.
Yann : Voilà, ça, ça me parle plus. Mais je ne sais pas si l’hépatite B faut la rentrer dans les IST.
Sandra : Si, si. D’ailleurs tu m’avais posé une question à ce sujet. Mais je n’ai pas la réponse encore. Mais comme la semaine prochaine, on va recevoir Karine Lacombe, qui va nous parler des co-infections, qui va aussi nous parler de l’hépatite B donc tu pourras aussi poser ta question. Tu avais demandé s’il y avait une différence entre la progression de la cirrhose entre l’hépatite B et C. Donc tu auras la réponse la semaine prochaine, c’est promis. Et donc aujourd’hui on va parler de l’herpès ! C’est sexy hein ?
Daniel : D’accord.
Sandra : Ca donne envie hein ! Connaissez-vous les signes possibles de l’herpès ? Comment ça se manifeste ? Les symptômes ?
Yann : Oui, enfin, un bouton de fièvre par exemple. C’est le plus courant et plus visible. Ça peut être dû à des grandes contrariétés, des fatigues. Je sais que ma fille en fait régulièrement et c’est souvent soit par un coup émotionnel fort ou alors une fatigue. Mais ça peut-être qu’Antigone pourra plus nous renseigner. Je crois que c’est quand même une maladie qu’on a en soi.
Antigone Charalambous : Oui c’est un virus dont on est porteur, dont on peut être porteur naturellement mais qui ne va pas s’exprimer. C’est un petit peu les petites baisses immunologiques qui vont faire que voilà, quand on baisse un petit peu la garde, comme justement dans les moments d’émotions ou de stress comme on dit, que ça peut apparaître.
Sandra : C’est ça donc les signes possibles : petits boutons douloureux en forme de bulles sur les organes génitaux, l’anus ou la bouche et puis des démangeaisons.
Antigone Charalambous : C’est ça.
Yann : D’accord, c’est-à-dire par ce même principe on peut déclarer un herpès vaginal ou…
Sandra : Oui, il y a l’herpès buccal et génital
Yann : Dû à un stress ou pour les mêmes raisons en général ?
Sandra : Ça, je ne sais pas.
Antigone Charalambous : Pour le coup c’est un petit peu différent. Au niveau viral ce n’est pas exactement la même chose.
Yann : Je pense bien.
Sandra : L’apparition des signes c’est une semaine ou plus après la contamination. Le diagnostic par un examen médical, prise de sang ou prélèvement local. Il y a un risque de récidive et atteinte grave du nouveau-né si la mère est infectée. Comment ça se traite ? Le savez-vous ?
Yann : Sur la bouche je sais qu’il y a des applications de certains produits mais pour ce qui est des parties basses, je n’ai aucune idée.
Sandra : Donc pas de vaccin, il n’y a pas de remède en fait pour l’herpès génital. Une fois qu’une personne est infectée, elle porte le virus pendant toute sa vie. Il existe des médicaments et des pommades qui permettent de diminuer la gravité des symptômes, la durée de la poussée et la fréquence des poussées récurrentes. Les personnes infectées peuvent éviter certaines des causes connues d’éruption afin de prévenir les poussées récurrentes. Pendant une poussée il est possible de soulager les symptômes en gardant l’endroit propre et sec en prenant des analgésiques comme l’aspirine par exemple. Pour l’herpès génital en prenant des bains de siège, en s’asseyant dans la baignoire avec de l’eau chaude jusqu’aux hanches. C’est ce que j’ai trouvé comme information, on aura l’occasion d’en reparler avec des médecins qui s’y connaissent davantage.
Yann : C’est très courant ? On sait si c’est très courant ce type d’herpès ?
Sandra : Je n’ai pas trouvé de statistique là-dessus en revanche.
Antigone Charalambous : Oui, ce n’est pas facile parce que souvent on oublie l’herpès dans les IST mais c’est vrai qu’en revanche l’aspirine en règle générale comme analgésique, c’est un petit peu, comment dire, sensible parce qu’il peut avoir d’autres effets sur la personne. L’aspirine peut avoir des effets anticoagulants.
Sandra : Oui, de toute façon il faut parler à son médecin.
Antigone Charlambous : Surtout quand on est séropositif, sous autre traitement.
Sandra : Merci de le préciser. C’est un portable que j’entends ? Je te dénonce Yann, tu es tout rouge là (rires).
Yann : Ce n’est pas bien de me dénoncer parce qu’en Antigone essayant de…
Antigone Charalambous : Oui, j’ai essayé de parler… (rires).
Sandra : Voilà, le portable est éteint.
Yann : Désolée.
Sandra : Ce n’est pas comme si j’avais demandé en début d’émission si tous les portables étaient éteints.
Yann : C’est vrai, on n’a pas la preuve.
Sandra : Bien sûr. Je rappelle que les IST fragilisent les muqueuses et augmentent considérablement le risque de contamination par le virus du VIH et inversement, si on est atteint par le virus du VIH, les IST peuvent être plus graves et compliquer le traitement. Voilà, vous pouvez réagir sur le site comitedesfamilles.net.
Transcription : Sandra Jean-Pierre
Vous avez une question par rapport à cet article ?
Elle a peut-être déjà été traitée dans notre section FAQ
Vous ne trouvez pas votre réponse ou vous avez une remarque particulière ?
Posez-nous votre question ici :